Après une année 2020 où les gens ont été conscientisés plus que jamais à l’achat local, 2021 a démontré qu’on souhaitait poursuivre sur cette lancée avec une augmentation de 15 % de participation au Défi 100 % local de septembre.
Pour sa septième édition, le Défi 100 % local a connu une fois de plus un grand succès. Les Québécois pouvaient s’inscrire personnellement et recevoir chaque semaine des outils gratuits pour les aider à atteindre les objectifs qu’ils s’étaient fixés.
« On pouvait par exemple découvrir une ferme, découvrir un marché public, une épicerie qu’on ne connaissait pas et trouver un produit de chez nous. On pouvait aussi faire des activités agroalimentaires ou vivre une expérience à la ferme », a dit Nicole Lavoie, directrice générale des Saveurs du Bas-Saint-Laurent.
Un sondage a démontré par la suite que 61 % des participants jugent avoir atteint ou dépassé les objectifs qu’ils s’étaient donnés. Qui plus est, 98 % se sont dits confiants de conserver certaines habitudes d’achat local à long terme.
« J’ose espérer qu’ils vont continuer. La pandémie a mis en lumière les producteurs et les transformateurs d’ici. On s’est aussi rendu compte que du côté de l’autonomie alimentaire, on produit beaucoup, mais on est loin de l’autonomie. On espère que les gens vont continuer ces bonnes habitudes-là quand la pandémie sera terminée et que ce ne soit pas juste une effervescence qu’a créée la pandémie », ajoutait Mme Lavoie.
Découvertes
Le but était aussi de faire découvrir des lieux comme des kiosques à la ferme, des boutiques spécialisées, des marchés publics ou des produits locaux à l’épicerie. 70 % des participants ont découvert un ou des lieux, a-t-il été précisé.
Dans la région du Bas-Saint-Laurent, ce sont près de 45 000 personnes qui ont été touchées par les actions du Défi. À cela s’ajoutent 534 entreprises bioalimentaires régionales qui ont été mises en valeur grâce à ces actions. Environ 1000 personnes d’ici se sont inscrites au défi, qui tombait à point pour le Kamouraska, avec le mois complètement champignon. L’industrie a donc pu être particulièrement mise en valeur.
Selon Mme Lavoie, la tendance semble claire de la part du public. « Présentement, j’ai des entreprises qui manquent de produits. On a lancé une carte-cadeau qui s’appelle Saveurs du Bas-Saint-Laurent, c’est utilisable chez près de 55 entreprises de tout le Bas-Saint-Laurent et on en a vendu en un mois plus de 65 000 $. Ç’a créé un mouvement. »
Les Saveurs du Bas-Saint-Laurent est un réseau qui rassemble 161 entreprises œuvrant dans le domaine bioalimentaire (producteurs et transformateurs, hôteliers, restaurateurs, détaillants, distributeurs et institutions).
