Faire du bénévolat pour briser l’isolement et aider son prochain

Pierrette Thériault et le maire de Saint-André Gervais Darisse. Photo : Mario Ouimet.

Pierrette Thériault a commencé à faire du bénévolat dès la retraite, pour garder contact avec l’école où elle enseignait. Finalement, ses implications se sont multipliées et elle a maintenant un agenda bien rempli, pour son plus grand bonheur et celui des autres.

Native de Saint-Joseph, Pierrette Thériault a demeuré à Saint-Alexandre puis à Saint-André. Elle a enseigné pendant quarante ans.

Peu de temps avant la retraite, elle a travaillé sur un projet de jardin avec ses élèves à proximité de l’école, avec toute une équipe.

« Quand j’ai quitté, j’ai accepté de continuer quelques années, j’étais contente, ça me permettait de rester près de l’école et des élèves », raconte-t-elle. La coupure a donc été moins drastique.

Elle a toutefois eu la piqûre pour le bénévolat et le désir de se tenir occupée. Elle a continué de travailler dans les jardins communautaires, puis la bibliothèque, les fleurs et les plantes au parc de la Madone et la Fabrique, au niveau de la trésorerie. Sans pandémie, elle adoucit la visite des patients au centre hospitalier de Rivière-du-Loup en remettant café et biscuits.

« Il y a un petit peu d’égoïsme dans tout cela, on veut aider les autres, oui, mais on pense aussi à remplir ses journées et faire des tâches que l’on aime », ajoute-t-elle, bien humblement.

Elle assure privilégier l’équilibre, c’est-à-dire qu’elle prend du temps pour elle pour s’occuper entre autres de son terrain, tout en en faisant du bénévolat, sans compter ses heures.

Isolement

La pandémie a fait mal à plusieurs aînés qui se sont retrouvés isolés. Mme Thériault en souffre elle-même, mais trouve du réconfort à mener ses tâches en été et aller à la bibliothèque dans le respect des mesures sanitaires, ce qui lui permet de voir des gens. Le bénévolat lui permet donc de briser l’isolement.

Saint-André a décidé de lui donner en 2021 le titre de bénévole de l’année. « Je suis surprise et flattée. Je ne suis pas la seule à faire du bénévolat, mais il faut croire que c’était mon tour. J’accepte donc avec plaisir », a dit Mme Thériault.

Elle ajoute qu’effectivement, Saint-André compte sur un fort engagement de bénévoles, ce qui a un effet d’entraînement. « Quand on demande, on se fait dire oui, ça aide beaucoup », ajoute celle qui continuera de s’impliquer, tant que sa santé le lui permettra.