La fin de Services Québec à Saint-Pascal dénoncée

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Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) dénonce le fait que les citoyens ne peuvent plus consulter un employé en personne au bureau de Services Québec à Saint-Pascal, appelé communément la porte d’entrée des services gouvernementaux pour les citoyens. Ce sera désormais possible, mais en ligne ou à La Pocatière.

Dans le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, les bureaux qui ont fermé leurs portes sont situés à Saint-Pascal, Percé et New-Carlisle. Pour tout le Québec, ce sont 14 bureaux régionaux, offrant notamment des services de renseignements généraux à la population, de l’aide pour naviguer dans le dédale des services gouvernementaux ainsi que la possibilité d’utiliser les équipements informatiques dans une salle multiservices qui n’auront plus pignon sur rue, affirme le syndicat.

« Quelqu’un qui voulait avoir de l’information sur une recherche d’achat ou de vente de maison ou des choses comme cela, ils n’y auront plus accès. Pour un citoyen pas trop habile avec Internet, il pouvait aller sur place. La personne pouvait l’aider à chercher l’information qu’il voulait. En fermant le bureau, le citoyen, même pour les renseignements généraux, devra s’adresser au bureau le plus près qui est La Pocatière », a dit la présidente régionale du SFPQ, Céline Bonneau.

Dans le cas de Saint-Pascal, l’employé en place n’est plus au 255 rue Rochette depuis la fin septembre, soutient-elle. Personne n’a perdu son emploi toutefois, les gens concernés ayant été relocalisés.

« Ces bureaux desservent une population parfois plus démunie n’ayant pas accès à des moyens de transport. Ces mêmes personnes sont parfois dans l’incapacité d’utiliser les services en ligne et nécessitent donc un accompagnement personnalisé et à proximité de leur milieu de vie. Ce n’est pas en éloignant les bureaux de ces personnes qu’on les rapprochera d’un service offert par le personnel de la fonction publique », ajoutait Mme Bonneau.

On ajoute être surpris de cette décision, étant donné la direction que disait vouloir prendre le gouvernement, à savoir l’amélioration des services de la fonction publique partout au Québec.