La MRC de L’Islet veut réduire les lunchs à emballage unique

La MRC de L’Islet s’est alliée avec celle de Montmagny dans le but de réduire les lunchs à emballage unique sur son territoire. Le projet, en attente d’un financement de la part de RECYC-QUÉBEC, bénéficie déjà d’un engagement financier, à parts égales, des deux MRC participantes.

Relativement ambitieuse, cette démarche à deux volets vise d’une part à joindre les élèves du 3e cycle du primaire par le biais d’activités visant l’adoption de nouveaux comportements et l’abandon d’anciens. Le souhait est également d’atteindre les parents à travers les enfants qui auront été sensibilisés au préalable à travers différentes activités ou des ateliers dans les écoles de L’Islet et de Montmagny.

« Un organisme spécialisé serait embauché pour tenir ces activités et des ressources pédagogiques seraient consultées pour valider le concept des ateliers qui seraient développés de concert avec les MRC et l’organisme », précise par courriel Luce Bergeron, coordonnatrice à la gestion des matières résiduelles.

Quant au lien avec les parents, différents outils seraient conçus, entre autres une vidéo, dans le but de les rejoindre. Un sondage leur étant destiné devrait aussi être développé par l’organisme spécialisé retenu. Deux écoles par MRC seraient ciblées par ce volet mobilisation.

Concernant les actions, celles-ci se déploieraient davantage à travers un chargé de projet qui serait embauché par la MRC de L’Islet et dont la principale mission serait d’identifier les différents intervenants du secteur agroalimentaire du territoire. Par cette concertation, le but poursuivi est d’en venir à développer une offre de produits vendus en vrac qui serait autorisée dans les écoles, comme des collations ou des desserts.

Plus complexe, cet objectif nécessitera l’engagement de commerçants ou d’organismes locaux désireux de prendre part à un projet-pilote portant sur l’élaboration de recettes pouvant être reproduites. Des familles seraient aussi sollicitées pour tester les produits développés, mais également pour participer à toute la démarche de consigne qui accompagne la vente de produits en vrac.

« Le chargé de projet aura beaucoup de démarchage à faire pour documenter l’étude de faisabilité à ce sujet. Il sera aussi nécessaire d’effectuer des recherches et de tester des équipements tels que des distributeurs à aliments solides, liquides ou en purée, de même que des contenants résistants, lavables, et de formats adéquats. Il faudra aussi s’attarder au lavage et à la gestion des contenants consignés afin de respecter les normes du MAPAQ, des éléments qui seront pris en charge soit par les commerçants ou encore par un organisme régional », précise Luce Bergeron.

Financement

Déposé auprès de RECYC-QUÉBEC dans le cadre de l’appel de propositions visant la réduction de l’utilisation de produits à usage, ce projet porté par les MRC de L’Islet et de Montmagny est toujours dans l’attente d’une confirmation d’aide financière quant à sa concrétisation. Jusqu’à maintenant, les deux MRC se sont engagées chacune à hauteur de 12 000 $, pour un total de 24 000 $.