La partie se situant à l’Est de l’Auberge du Faubourg a récemment été démolie. L’endroit étant à l’abandon, certaines personnes s’y aventuraient alors que le bâtiment est jugé non sécuritaire. Les propriétaires ont donc décidé de mettre à terre cette section.
Appelé à commenter la situation, le maire de Saint-Jean-Port-Joli, Normand Caron, était satisfait que l’Auberge soit désormais sécurisée. Il souhaite néanmoins qu’un projet viable puisse y naître ultérieurement afin de revitaliser ce secteur.
« Pour l’instant, on ne sait pas s’il y a un autre projet, mais nous aimerions bien que ça soit le cas », a-t-il déclaré au Placoteux lors d’un bref entretien téléphonique.
En juin 2019, rappelons-le, un groupe de gens d’affaires de la région a fait l’acquisition de l’auberge, non pas pour l’exploiter lui-même, mais avec l’intention de trouver un opérateur qui aurait l’expertise du domaine de l’hébergement touristique. Seulement, depuis cette sortie, rien ne s’est concrétisé.
Pas d’aide gouvernementale
François Gagnon, copropriétaire de Plastiques Gagnon et porte-parole du groupe d’investisseurs, croit toujours en un projet pour cet établissement touristique historique de la Côte-du-Sud. Toutefois, sans aide financière de la part des divers paliers de gouvernement, il paraît impossible pour son groupe de relancer l’auberge dans sa formule actuelle.
« Il y avait au moins trois, voire quatre projets de relance pour l’Auberge du Faubourg, mais nous n’avons pas réussi à obtenir l’aide gouvernementale indispensable à ces fins, de sorte qu’on regarde maintenant pour un projet de moindre envergure, qui ne serait pas nécessairement voué entièrement à l’hébergement touristique. Il est cependant trop tôt pour en discuter publiquement, a-t-il commenté. Pour l’instant, on s’affaire à remettre l’électricité dans les immeubles restants, afin d’y installer un système d’alarme pour que les jeunes cessent de s’y aventurer comme bon leur semble. »
Concernant la section ayant été démolie, M. Gagnon estime que le groupe n’avait pas le choix d’agir de cette manière, car il n’y avait pratiquement rien à faire avec l’endroit en raison de sa désuétude. « L’immeuble était malheureusement pourri de bord en bord. Nous l’avons mis à terre avant que la Municipalité nous l’ordonne », a-t-il conclu avec un brin d’humour.