Le Cégep de La Pocatière a déjà eu ses cheerleaders, du temps où l’équipe de football des Gaulois n’était pas plus vieille que l’institution collégiale elle-même. Disparue depuis, la discipline marque un retour cette année dans un esprit de développement athlétique, au même titre que les autres sports évoluant sous la bannière des Gaulois.
La renaissance du cheerleading est le fruit de la mobilisation de deux étudiantes, Claudie Caron et Cassandra Gaudreau, disposant chacune d’une expérience dans ce sport.
Elles ont approché Julie St-Pierre, technicienne en loisirs et responsable des sports d’excellence au Cégep de La Pocatière, afin de concrétiser leur projet.
« Je leur ai répondu que j’étais partante, dans la mesure où elles recruteraient 20 personnes. Elles me sont revenues avec 25 noms, dont quelques étudiantes de l’ITAQ », raconte-t-elle.
Les entraînements ont démarré l’automne dernier à l’intérieur des murs du cégep, à raison de deux jours par semaine. L’approche préconisée est de développer des athlètes en cheerleading.
« Le cheerleading est une discipline très technique qui demande énormément de concentration. La moindre erreur peut causer une blessure importante. On est loin du simple divertissement », insiste Julie St-Pierre.
Des garçons qui évoluent dans le football collégial sont aussi du nombre des cheerleaders recrutés. Pour cette raison, il serait surprenant de voir l’équipe de cheerleading divertir la foule lors des matchs des Gaulois, comme il est souvent observé dans le football scolaire américain.
« Le cheerleading est souvent associé aux filles, mais pour les lever dans les airs, ça prend des bras, et pour ça, il nous faut des gars », rappelle la technicienne en loisirs.
Première sortie
Les cheerleaders ont néanmoins réalisé leur première sortie officielle lors d’une partie hors-concours des Gaulois sur le terrain de football synthétique de l’École polyvalente La Pocatière, le 28 mai dernier.
« L’équipe était impatiente. C’est comme la gymnastique ou le patinage artistique : tu t’entraînes sans arrêt, mais à un moment vient le temps de montrer aux gens ce que tu es capable de faire », poursuit Julie St-Pierre.
Un camp de présélection prévu en août prochain permettra de composer l’équipe pour l’année scolaire 2023-2024. Elle connaîtra ensuite son niveau au sein du Réseau du sport étudiant du Québec, lorsqu’elle aura participé à une première compétition.
Notons que les deux étudiantes à l’origine du projet ont suivi leur formation pour être coachs, et qu’elles agissent conjointement comme entraîneuses-chefs. Elles se sont engagées pour une durée de trois ans auprès du Cégep de La Pocatière, afin de bien démarrer la discipline et d’assurer sa pérennité par le biais d’une relève.
