L’entente récemment conclue entre l’Alliance de l’énergie de l’Est et Hydro-Québec pour le développement de 1000 MW d’énergie éolienne dans la zone de Wocawson a suscité de vives réactions des députés de la région. Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Maïté Blanchette Vézina, députée de Rimouski et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, et Mathieu Rivest, député de la Côte-du-Sud ont tous ont tenu à souligner les retombées directes pour les communautés locales et les perspectives économiques qu’offre ce projet.
« Le développement éolien dans notre région représente une opportunité exceptionnelle. Non seulement cela nous permet de contribuer à la transition énergétique du Québec, mais cela va aussi renforcer l’économie locale », affirme Mathieu Rivest, qui s’est montré particulièrement enthousiaste à l’idée de voir sa région jouer un rôle de premier plan dans la transition énergétique du Québec. Selon lui, les retombées économiques seront concrètes et à long terme : « On parle ici de créer des emplois durables, d’amener des investissements significatifs qui vont profiter à nos citoyens. C’est une belle façon de concilier innovation, environnement et développement économique. »
Pour le député de Côte-du-Sud, l’entente, évaluée à 3 milliards $, ne se limite pas à un projet énergétique, mais s’inscrit dans une vision plus large de revitalisation régionale. « Ces investissements ouvrent la porte à des projets structurants qui viendront enrichir la vie des citoyens de nos communautés. C’est bien plus qu’une question de production d’électricité : il s’agit d’améliorer la qualité de vie ici, chez nous. »
Un partenariat gagnant avec les Premières Nations
Une autre dimension de cette entente est la participation de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, membre de l’Alliance de l’énergie de l’Est. Pour Mathieu Rivest, cette collaboration marque un tournant important dans la gestion des ressources, et démontre l’importance de l’inclusion des Premières Nations dans les grands projets. « Travailler en partenariat avec les Premières Nations est essentiel. Cela montre qu’il est possible de concilier tradition et modernité, tout en respectant les aspirations de toutes les parties prenantes », dit-il, rappelant également que ce type de partenariat permet de renforcer la cohésion sociale dans la région, tout en assurant un développement plus harmonieux et respectueux des territoires.
Amélie Dionne partage cette vision, et Maïté Blanchette Vézina a exprimé sa fierté quant à la position de leader que prend la région dans l’énergie éolienne.