Les paramédics membres de la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ, SCFP section locale 7300) entrent en grève graduellement, groupe par groupe.
Depuis le 5 février, les paramédics de Saint-Jean-Port-Joli sont donc en grève.
Dans tous ces cas, la grève est prévue pour une durée indéterminée. En vertu de la loi sur les services essentiels, les services à la population seront essentiellement maintenus et les perturbations seront de nature administrative.
« Nous sommes sans convention collective depuis plus de 21 mois. Nos conditions de travail ne sont plus attrayantes et ne gardent plus notre personnel en place. Le résultat, c’est que la qualité des soins est fragilisée et les problèmes de temps de réponse augmentent. C’est la santé et la vie de la population qui est en jeu dans les régions que nous desservons », a déclaré Benoit Cowell, président de la FTPQ.
Pour renverser la vapeur, les paramédics réclament un changement de rangement dans la structure salariale et une réévaluation de leur classe d’emploi. Ils demandent également une augmentation de salaire de 3 % pour chacune des années du contrat, des mécanismes pour assurer la prise d’une période de repas pendant leur quart de travail, des améliorations au régime de retraite visant à réduire l’âge de la retraite sans pénalité à 55 ans, une baisse du coût des assurances collectives et l’abolition des horaires de faction.
Rappelons qu’en novembre et décembre, les paramédics de la FTPQ-SCFP 7300 s’étaient dotés tour à tour de mandats de grève.
Source : Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ)