Médecine vétérinaire : La CCKL lance une pétition

Gabriel Hudon, président de la CCKL, et Nancy Dubé, directrice générale. Photos : Archives Le Placoteux.

La Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet (CCKL) va de l’avant avec une pétition demandant l’implantation du programme universitaire de médecine vétérinaire à La Pocatière, mais confirmé récemment à Rimouski. La pétition est parrainée sur le site de l’Assemblée nationale par la députée de Côte-du-Sud Marie-Eve Proulx.

Plusieurs considérants sont énumérés par la CCKL afin que le gouvernement du Québec retienne La Pocatière pour l’implantation de ce programme sous l’égide de l’Université du Québec à Rimouski et l’Université de Montréal. La présence d’infrastructures d’élevage importantes du côté de la Ferme-école Lapokita, le riche passé de la ville en matière d’enseignement agricole, l’espace nécessaire pour procéder à l’ajout d’infrastructures devant répondre à des normes élevées en matière d’enseignement universitaire, ainsi que la présence du Cégep de La Pocatière et de son programme de techniques en santé animale comptent parmi les points soulevés.

« 100 M$, c’est le montant en investissement dans le dossier de la Faculté de médecine vétérinaire dans lequel notre région n’a pas été considérée. Ce sont des dizaines d’étudiants qui pourraient venir s’installer dans la région, dépenser chez nous et peut-être venir s’établir en permanence avec leur famille. Il est impossible pour nous de laisser passer cette décision du gouvernement sans rien faire. Assez, c’est assez! », affirme Nancy Dubé, directrice générale de la CCKL.

Précisons que pour qu’une pétition soit déposée à l’Assemblée nationale, celle-ci doit être parrainée par un député. Dans le cas présent, la députée de Côte-du-Sud Marie-Eve Proulx est celle qui a accepté de le faire. Elle sera en ligne pour les trois prochains mois. Comme la session parlementaire se termine cette semaine, c’est seulement lors de la reprise des travaux à l’automne, après les élections, qu’elle pourra être étudiée par un comité. Le résultat de cette analyse sera communiqué ultérieurement par écrit à la CCKL.

Selon l’attaché politique de Marie-Eve Proulx, Thomas Bélanger, la députée de Côte-du-Sud a accepté de parrainer la pétition, car elle est issue de son comté. Cela ne change toutefois rien à sa position dans le dossier, elle qui souhaite plutôt obtenir pour La Pocatière la quatrième année du programme actuellement prévue à Saint-Hyacinthe, en plus de vouloir mettre en place un comité sur l’avenir de l’éducation et de la recherche agricole et animale afin de mieux positionner la région à ce chapitre.