Le Parc régional du Haut-Pays de Kamouraska célèbre ses dix ans cette année. Une série d’activités sont à l’honneur afin de souligner cette étape anniversaire, en attendant une réflexion concertée des sept municipalités impliquées et de la MRC de Kamouraska concernant les dix années à venir.
D’anciens maires, et d’autres actuellement en poste dans les municipalités du Haut-Pays s’étaient rassemblés à la MRC de Kamouraska pour donner le coup d’envoi aux célébrations prévues cet été et au courant de l’automne afin de souligner le dixième anniversaire du Parc régional.
L’occasion a permis de rappeler le contexte de création de cette dénomination « Haut-Pays » qui a supplanté dans l’usage populaire l’expression « arrière-pays », perçue aujourd’hui de façon péjorative.
« Il manquait quelque chose au Haut-Pays », s’est souvenu le préfet Sylvain Roy qui a assisté aux premières discussions en vue de créer le Parc régional du Haut-Pays, alors qu’il était à son dernier mandat de maire à Saint-Joseph-de-Kamouraska.
La volonté de l’époque était de mieux concerter les sept municipalités de Saint-Onésime-d’Ixworth, Saint-Gabriel-Lalemant, Mont-Carmel, Saint-Bruno-de-Kamouraska, Sainte-Hélène-de-Kamouraska, Saint-Joseph-de-Kamouraska, et Saint-Alexandre-de-Kamouraska, dans le but de les doter d’un nouveau levier de développement axé autour d’une identité territoriale propre.
Une somme de 200 000 $ avait été réservée à cette fin par la MRC de Kamouraska dès 2011, ce qui avait permis de soutenir financièrement une trentaine de projets de développement territoriaux jusqu’en 2015, dont plusieurs perdurent aujourd’hui.
Alexandre Bibeau, agent de développement au tourisme et au Parc régional du Haut-Pays de Kamouraska, est entré en poste durant cette période, plus précisément en 2013.
Cette année est d’ailleurs celle où l’idée de Parc régional du Haut-Pays s’est officiellement concrétisée, justifiant l’étape anniversaire aujourd’hui soulignée.
Célébrations
Dix ans plus tard, force est de constater que les projets ne se sont pas seulement succédé sur le bureau de l’agent de développement, mais que des secteurs d’activité économique insoupçonnés sont aujourd’hui en pleine effervescence.
« L’agroalimentaire est probablement le créneau qui s’est le plus développé, avec 30 nouvelles entreprises qui se sont ajoutées ces dernières années. L’art et l’artisanat ne sont pas en reste non plus, car les ateliers de créateurs se sont aussi multipliés », résume Alexandre Bibeau.
Ces deux créneaux composeront chacun une activité au menu des célébrations de ce dixième anniversaire. Le 4 septembre, le Parc régional mettra de l’avant le Marché à la ferme de la Borderie à Saint-Joseph-de-Kamouraska. Le 30 septembre, une journée de la culture dans le Haut-Pays est au menu pour valoriser l’histoire et le patrimoine, en plus de proposer une galerie éphémère d’art et d’artisanat.
Bien avant ces deux activités automnales, un 5 à 7 festif sera proposé au parc Garneau de Saint-Gabriel-Lalemant le vendredi 16 juin, là où la naissance du Parc régional a été officialisée dix ans plus tôt. Une centaine de chandails à l’effigie du Parc régional seront rendus disponibles ce jour-là.
Un mois plus tard, le 16 juillet, un tour guidé, au départ de Saint-Pascal, amènera les curieux sillonner en autobus la Route du Haut-Pays dévoilée en 2022, en compagnie de l’agent de développement et des artistes qui y ont installé des œuvres. Les inscriptions se font auprès d’Alexandre Bibeau à abibeau@mrckamouraska.com.
Une fois ces célébrations terminées, l’heure sera à la réflexion, de reconnaître le préfet Sylvain Roy.
« Où veut-on amener le Parc, dans dix ans? Il faudra d’abord faire un bilan des dix dernières années, rasseoir les municipalités autour de la table, et réfléchir à l’avenir. Déjà, il y a quelques idées qui foisonnent, comme un plan de développement. Tout cela fera partie de la réflexion. »