Population : Encore un accroissement pour Kamouraska et L’Islet

Lac Trois-Saumons à Saint-Aubert.

Les dernières données démographiques par région montrent que le Kamouraska et L’Islet attirent de nouveaux résidents, particulièrement depuis le début de la pandémie.

Après quelques indices à la baisse, les deux régions enregistrent des hausses ces dernières années. Si l’augmentation était plus marquée en 2019-2020 au Kamouraska, elle a un peu fléchi en 2020-2021, même si elle est toujours dans le positif. Pour L’Islet, le taux d’accroissement est majeur, le meilleur depuis 20 ans.

« Cet appel de la vie en région qui se fait ressentir partout au Québec est intéressant à observer. Il s’agit, selon nous, d’une opportunité qu’il faut saisir. C’est dans cette optique que nous allons poursuivre nos efforts en termes d’attractivité afin de tirer notre épingle du jeu et de rester compétitifs » explique Anne Caron, préfète de la MRC de L’Islet.

La pandémie, selon l’Institut de la statistique du Québec, représente un élément accélérateur de ce phénomène de retour en région. Les gens ont envie de revenir à l’essentiel et de s’offrir du temps en dehors de leur travail. Région L’Islet mise d’ailleurs sur ces éléments pour promouvoir son territoire, indique-t-on.

Les régions se démarquent

Plusieurs régions ont enregistré leurs plus forts gains dans leurs échanges migratoires avec les autres régions du Québec depuis que les données sont disponibles, soit 2001-2002. C’est notamment le cas du Bas-Saint-Laurent. La population a augmenté pour une troisième année consécutive et le rythme de la croissance s’y est accéléré. Cette situation est inhabituelle pour la région, dont la population enregistrait généralement des baisses depuis 1986-1987, a-t-on pu constater.

Il reste que la population du Bas-Saint-Laurent est nettement plus âgée que celle de l’ensemble du Québec. Cette région est l’une de celles où la part des 65 ans et plus (27,7 %) est la plus élevée, tandis que la part des jeunes de moins de 20 ans (18,3 %) y est parmi les plus faibles du Québec.

Au Kamouraska, le taux d’accroissement a augmenté en 2020-2021, mais un peu moins qu’en 2019-2020.