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Projektion 16-35 : Un nouveau partenariat plus flexible avec Desjardins

Mélanie Martel, conseillère aux communications à la Caisse Desjardins de l’Anse de La Pocatière, Édith Samson, Dimka Bélec et Viviane Tougas. Photo : Maxime Paradis

Trop rigide et plus nécessairement en adéquation avec la réalité de l’organisme, l’ancien partenariat financier qui liait Projektion 16-35 au Regroupement des caisses Desjardins du Kamouraska a été revu. Un nouveau fonds plus flexible et mieux adapté aux réalités liées à l’employabilité des jeunes dans le contexte du marché du travail actuel a ainsi pu voir le jour.

Le nouveau partenariat porte le nom de Fonds solidaire Desjardins, et déjà, Projektion 16-35 n’a pas caché son enthousiasme à l’idée d’y avoir recours dans le cadre des activités d’accompagnement de sa clientèle. Bâti autour de trois volets — bourses, stages et emplois —, le Fonds doit permettre, par exemple, d’assumer certaines dépenses qui pourraient être considérées comme une entorse à la progression d’un jeune au parcours atypique (bourses), d’être un incitatif financier qui pourrait compenser certaines dépenses liées à un stage d’exploration pour un autre, ou de payer une partie du salaire d’un jeune en emploi, mais avec certaines difficultés d’insertion socioprofessionnelle.

Pour Projektion 16-35, cette réorientation du partenariat financier qui lie localement l’organisme à Desjardins représente une actualisation qui était devenue nécessaire après plus de 17 ans de collaboration. Depuis 2005, le Regroupement des caisses Desjardins du Kamouraska soutenait l’organisme par le biais du programme Desjardins – Jeunes au travail. Or, même si 50 % du salaire d’une dizaine d’emplois d’été réservés à des jeunes qui en étaient à leur première expérience étaient financés par le biais de ce programme, celui-ci a vu sa popularité diminuer au fur et à mesure que la pénurie de main-d’œuvre s’est accentuée.

« Quand le programme a commencé, on avait autour de 60 jeunes qui venaient aux ateliers de Desjardins – Jeunes au travail pour une douzaine d’emplois qui étaient financés. La dernière année, en 2019, on était rendu à un seul jeune pour à peu près le même nombre d’emplois subventionnés. On n’avait pas d’autre choix que de s’adapter », reconnaît Édith Samson, codirectrice chez Projektion 16-35.

Idem pour le programme de bourses Desjardins J’accroche et je décroche un emploi, mis sur pied à partir de 2014, mais qui ciblait principalement les jeunes à besoins particuliers. Projektion 16-35 ayant retrouvé sa mission d’universalité de clientèle l’an dernier, là aussi des ajustements s’imposaient. Le nouveau fonds et ses nouvelles orientations, qui permettent davantage de flexibilité aux intervenants de l’organisme, viennent donc « corriger » les lacunes des anciens programmes devenus plus contraignants.

« Le marché de l’emploi actuel amène nos intervenantes à travailler dans une approche plus spécifique à chacun. La clientèle est large, mais les besoins sont très différents pour chacun. Avec le nouveau fonds, si des freins empêchent le jeune de progresser, il sera possible d’y avoir recours comme levier financier, selon le besoin que cela peut représenter », poursuit le codirecteur Dimka Bélec. Ce fonds sera d’ailleurs utilisé seulement lorsqu’il sera impossible pour l’organisme d’avoir accès un programme « public » existant, par le biais de Services Québec, ajoute-t-il.

La Caisse Desjardins Centre-Est-du-Kamouraska et la Caisse Desjardins de l’Anse de La Pocatière finançaient par le passé l’organisme à hauteur de 16 000 $ par année, par le biais du Regroupement. 12 000 $ ont été allongés dans le cadre de ce nouveau partenariat pour les neuf prochains mois. Une analyse du Fonds solidaire Desjardins sera réalisée en fin d’année, et des rajustements sont possibles selon les besoins exprimés, de conclure Viviane Tougas, conseillère aux communications à la Caisse Desjardins Centre-Est-du-Kamouraska.