Un groupe de citoyens de Saint-Roch-des-Aulnaies a lancé une pétition pour demander un référendum sur le projet de regroupement municipal qui se poursuit à quatre, avec La Pocatière, Saint-Roch-des-Aulnaies, Sainte-Anne-de-la-Pocatière et Saint-Onésime-d’Ixworth, après le désistement de Saint-Pacôme, Rivière-Ouelle et Saint-Denis-De La Bouteillerie.
Bien que le groupement dise ne pas être contre le regroupement, Daniel Beauchamp, Claire Jacques et Jonathan Saint-Pierre estiment que la population doit être consultée. Une rencontre, qui a eu lieu récemment à l’ancienne salle des fêtes de Saint-Roch-des-Aulnaies, a attiré 32 personnes. « C’est plus que lors de la consultation citoyenne de la Municipalité », dit Mme Jacques.
La pétition vise principalement à demander un référendum sur la fusion avec La Pocatière. Les trois initiateurs se sont divisé le territoire en autant de secteurs pour la faire circuler. Des copies sont également disponibles dans les commerces locaux.
Un avenir incertain pour Saint-Roch-des-Aulnaies
Selon Claire Jacques, la municipalité de Saint-Roch-des-Aulnaies ne connaît pas de problèmes majeurs qui nécessiteraient un regroupement. « Nous n’avons pas de soucis financiers ni de manque de personnel. Les taxes ont augmenté, certes, mais nous restons une municipalité qui fonctionne bien », souligne-t-elle, précisant que la perte d’identité compte pour beaucoup dans les inquiétudes.
« Les gens ont un fort sentiment d’appartenance à leur municipalité, ajoute Mme Jacques. Ils ne voient pas les bénéfices financiers, et craignent de perdre leur identité en devenant un simple arrondissement au sein d’une grande organisation. »
L’un des principaux points de friction est le changement de MRC. « Passer de la MRC de L’Islet à celle de Kamouraska implique des changements significatifs au niveau des services, comme les hôpitaux. Cela inquiète beaucoup de gens », indique Mme Jacques qui, avec ses collaborateurs, est convaincue que la pétition récoltera un grand nombre de signatures. « La question du regroupement suscite beaucoup de débats et de préoccupations parmi les citoyens. Je pense que nous aurons beaucoup de soutien », conclut-elle.
