Saint-Alexandre fait encore des gains
Les variations de population entre 2021 et 2022 ont fait quelques gagnants, dont Saint-Alexandre-de-Kamouraska, Rivière-Ouelle, Saint-Pamphile et L’Islet. Des baisses étaient encore enregistrées pour La Pocatière et Saint-Gabriel-Lalemant. Avec 29 citoyens de moins, La Pocatière passait à 3875 résidents. En 2010, la ville rassemblait 4332 personnes. À Saint-Gabriel-Lalemant, elles étaient 20 personnes en moins. Une diminution de treize résidents à Sainte-Hélène-de-Kamouraska, et de six à Saint-Pascal, étaient aussi observées. Avec 66 résidents de plus, Saint-Alexandre-de-Kamouraska se distinguait de nouveau, mais Rivière-Ouelle également, avec 15 personnes supplémentaires, et 20 autres s’ajoutaient à Kamouraska. Saint-Denis-De La Bouteillerie a pour sa part accueilli 13 citoyens supplémentaires. Dans L’Islet, les hausses étaient plus marquées du côté de Saint-Pamphile (+49), Saint-Damase-de-L’Islet (+16), Saint-Cyrille-de-Lessard (+23), Sainte-Louise (+23), et L’Islet (+55). On comptait toutefois moins de résidents à Saint-Perpétue-de-L’Islet (-17), Saint-Aubert (-15) et Saint-Jean-Port-Joli (-14).
Un délai supplémentaire pour le garage municipal de Saint-Onésime
Saint-Onésime-d’Ixworth a appris qu’elle n’avait plus besoin de se casser la tête pour réaliser des travaux à son garage municipal. Le programme d’aide financière du gouvernement, qui arrivait au bout de sa période de réalisation en mai 2023, a été prolongé d’un an. En janvier dernier, la Municipalité ne parvenait pas à obtenir une seule soumission pour son projet d’agrandissement du garage municipal. Financé à hauteur de 75 000 $ par le gouvernement du Québec, le projet visait entre autres à ajouter une salle de toilette dans ce bâtiment sans eau ni égout. Saint-Onésime-d’Ixworth craignait de dépasser la date limite du programme, faute d’entrepreneur. Plusieurs raisons ont été invoquées pour expliquer qu’aucun entrepreneur ne soumissionnait sur le projet, entre autres le nombre élevé de chantiers, les carnets de commandes pleins, en plus du manque de matériaux et de main-d’œuvre.
Un autre million pour la SÉMER
La MRC de Rivière-du-Loup et le gouvernement du Québec ont de nouveau volé au secours de la Société d’économie mixte d’énergie renouvelable de la région de Rivière-du-Loup (SÉMER) en avançant chacun la somme de 500 000 $ afin d’aider l’organisation, qui est toujours dans l’attente de produire du gaz naturel liquéfié. Le déplacement à Cacouna du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie Pierre Fitzgibbon faisait croire à plusieurs que la somme serait beaucoup plus grosse que 500 000 $. La SÉMER, organisme à la fois public et privé responsable de la gestion de l’usine de biométhanisation, attendait à ce moment une aide gouvernementale d’environ 3 M$ pour procéder à des travaux qui lui permettraient de transformer du gaz comprimé en gaz liquéfié. En point de presse, Pierre Fitzgibbon a dit classer le projet de gaz liquéfié de la SÉMER dans la catégorie des innovations afin d’expliquer les hauts et les bas vécus à l’usine de biométhanisation depuis son ouverture en 2015. On estimait à ce moment qu’environ 30 M$ d’argent public et privé y avaient été investis depuis huit ans.
200 000 $ pour améliorer la production à la Seigneurie des Aulnaies
La corporation touristique responsable de la gestion du site de la Seigneurie des Aulnaies a procédé à des investissements totalisant 200 000 $ dans un projet d’amélioration des installations du moulin, afin de faciliter la production de farine par le meunier. Les investissements visaient essentiellement trois objectifs : le transport, le contrôle de la qualité et l’ensachage. Ces améliorations aux installations du moulin banal arrivaient aussi à point, puisqu’au plus fort de la pandémie, la demande pour la farine biologique de la Seigneurie, faite de façon artisanale à partir de grains locaux, avait littéralement explosé. À cela s’ajoutait une main-d’œuvre fragilisée par le départ de Réjean Labbé, meunier durant plus de 35 ans. Franc, André Anglehart, directeur général de la Seigneurie des Aulnaies, avouait ne pas s’attendre à une augmentation exponentielle de la production au moulin avec ces investissements, mais affirmait que de meilleurs procédés assureraient une production plus constante de la farine, et conséquemment, apporteraient des revenus supplémentaires à la Corporation.
1000 $ en cadeaux pour le premier bébé de l’année
Le premier bébé de l’année, Olivier Bélanger, est né à l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima de La Pocatière le 9 janvier. Ses parents, Patricia Charron et David Bélanger de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, recevaient par le fait même plus de 1000 $ en cadeaux. Selon la directrice générale de la Fondation de l’hôpital de Notre-Dame-de-Fatima, Maryse Pelletier, jamais pareil montant n’avait été offert en cadeaux à la famille du premier bébé de l’année depuis que cette coutume a été initiée. L’imposant « butin » a obligé Maryse Pelletier à débarquer avec un chariot dans la chambre de la famille Bélanger-Charron. Couches jetables et réutilisables, produits d’hygiène pour bébé, cartes-cadeaux et billets de spectacles étaient du lot. L’ampleur de l’offrande avait même forcé la directrice générale à établir des modalités de livraison avec les parents, ceux-ci estimant qu’il était impossible de tout apporter d’un seul coup, alors qu’ils s’apprêtaient à rentrer chez eux.
Encore un grand succès pour Pascot
Malgré une tempête de neige, le Tournoi Pascot de Saint-Pascal, qui se tenait du 12 au 15 janvier, a remporté un grand succès. Un total de 25 équipes scolaires s’affrontaient. L’ouverture officielle du vendredi soir a même permis d’accueillir plus de 400 spectateurs, un nombre impressionnant compte tenu de la tempête de neige qui sévissait ce jour-là. Le jeudi après-midi, les élèves de l’école secondaire Chanoine-Beaudet de Saint-Pascal se sont même réunis pour assister à une partie des Voisins du Kamouraska lors de leur dernière période scolaire de la journée. Aucune équipe kamouraskoise n’a toutefois atteint la finale.
Les paniers de Noël comblent les besoins
Les 427 paniers de Noël, bonifiés des bons d’achat de plusieurs municipalités et d’une aide gouvernementale, comblaient finalement les besoins du temps des Fêtes dans la région, selon Moisson Kamouraska. Malgré la situation économique instable, les donateurs étaient au rendez-vous avec 2500 lb de denrées amassées. Dans les deux années précédentes, aucune denrée n’avait été recueillie en raison de la pandémie de COVID-19. Sur le plan financier, 32 525 $ ont été amassés pour compléter les paniers, un montant en deçà de l’année précédente. Moisson Kamouraska a déboursé pour sa part 61 000 $ pour acheter des aliments, tandis qu’une cinquantaine de bénévoles auraient participé à l’effort.
Une salle sensorielle à l’école Sacré-Cœur
L’école Sacré-Cœur de La Pocatière s’est dotée d’une salle multisensorielle afin de répondre aux besoins particuliers de ses élèves de la classe spéciale. La salle multisensorielle, un espace spécialement aménagé, éclairé d’une lumière tamisée et bercé d’une musique douce, est un lieu dont le but est de créer une ambiance agréable. On y retrouve notamment des lumières de fibre optique, des miroirs, des diffuseurs d’odeurs, et des objets de différentes textures. Une dizaine d’élèves aux besoins particuliers, particulièrement ceux présentant un trouble du spectre de l’autisme, y passaient déjà du temps sur une base régulière, avec une série d’effets bénéfiques observés.
Un nouveau partenariat et un déménagement pour Le Placoteux
L’année 2023 a débuté avec un tout nouveau partenariat pour l’hebdomadaire Le Placoteux. Le 1er janvier, ce dernier s’ajoutait à la liste des partenaires médias de la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet. Le directeur général du journal, Louis Turbide, mentionnait voir en ce partenariat une opportunité pour consolider la présence de l’hebdomadaire sur son territoire de distribution, qui correspond en tout point à celui desservi par la CCKL. De plus, Le Placoteux annonçait son déménagement à l’édifice Taché, anciennement l’hôtel de ville de Saint-Pascal. Ce déménagement, qui s’est concrétisé à la fin juin 2023, réunit désormais sous un même toit Le Placoteux et la Télévision communautaire du Kamouraska (TVCK) qui occupe depuis 2021 les locaux voisins.
L’indice de littératie s’améliore dans Kamouraska-L’Islet
L’indice de littératie, sous le niveau 3, s’est amélioré légèrement dans Kamouraska-L’Islet. Loin de sabrer le champagne, l’économiste Pierre Langlois, responsable de cette étude de la Fondation pour l’alphabétisation, faisait une mise en garde contre le problème de la pénurie de main-d’œuvre qui pourrait ralentir cette progression dans les prochaines années. Selon lui, dans les régions où les études supérieures ne se réalisent pas à proximité, la tentation de ne pas poursuivre son parcours scolaire au-delà du secondaire, et de prendre le chemin direct vers le marché du travail — où des emplois bien rémunérés et demandant peu de qualifications sont disponibles — pourrait ralentir la progression dans le futur. De cette étude, il ressortait que 59,3 % de la population de la MRC de L’Islet n’atteignait pas le niveau 3 en littératie en 2021, une amélioration de 1,7 % par rapport à 2016. Au Kamouraska, la progression a été plus faible à 0,6 %, soit l’équivalent de 56,7 % de la population qui n’atteignait pas le niveau 3 l’an dernier. Pierre Langlois résumait le niveau 3 comme étant le seuil nécessaire au bon fonctionnement d’un individu dans la société. Il s’agit en général d’un niveau d’écriture et de lecture suffisant pour entamer des études au collégial, ou pour bien comprendre un texte journalistique « long », « comme ceux du Devoir », suggérait-il.
Un masseur cardiaque automatisé à l’hôpital de La Pocatière
La Fondation de l’hôpital de Notre-Dame-de-Fatima a annoncé un investissement de 25 000 $ pour l’acquisition d’un masseur cardiaque automatisé. Appelé LUCAS, cet appareil était à ce moment déjà présent dans quelques centres hospitaliers du Québec. Il permet de réaliser un massage cardiaque en éliminant les contraintes humaines, comme le manque d’intervenants en contexte de ressources limitées, la réduction des interruptions lors du changement de personnel, et l’inconstance dans l’administration du massage.
L’abolition d’un quart de nuit craint jusque dans L’Islet
La décision du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches de cesser les activités d’un quart de nuit chez les paramédics de Saint-Fabien-de-Panet a fait craindre une surutilisation des ressources ambulancières dans la MRC voisine de L’Islet. La caserne de Saint-Fabien-de-Panet, qui dessert en temps normal sept municipalités de la MRC de Montmagny, est appuyée entre autres par celle de Saint-Pamphile lorsqu’elle ne peut répondre à un appel. Cette dernière craignait devoir compenser la réduction de service, et ce, 12 heures par jour, en raison de la fin du quart de nuit à Saint-Fabien-de-Panet. Le 27 janvier, à la suite des craintes soulevées par les paramédics et les gens du milieu, le CISSS de Chaudière-Appalaches est revenu sur sa décision.