Une vingtaine de parents doivent se trouver une autre option pour faire garder leurs jeunes cet été à Rivière-Ouelle. La Municipalité a dû annuler son camp de jour, à la suite du désistement de deux des quatre animateurs embauchés.
Le maire de Rivière-Ouelle Louis-Georges Simard n’entre pas dans les détails pour expliquer ce revirement de situation, mais mentionne que la pénurie de main-d’œuvre frappe fort. « Ça soulève que quatre personnes pour un camp de jour, ce n’est pas comme si tu en as 20. En perdre deux, dans un cas comme celui-là, ça se gère », dit-il.
À quelques jours d’avis, la Municipalité a tenté de trouver d’autres animateurs pour éviter d’annuler le camp, mais sans succès. La plupart des jeunes potentiels ont déjà trouvé un autre emploi.
« Dans mon esprit, il faudra se regrouper. On va bientôt frapper le mur. C’est terrible de prendre cette décision-là, poursuit le maire. Mais les parents sont surprenamment compréhensifs. »
Avec seulement une équipe de deux animateurs ne comptant qu’une personne majeure et une n’ayant pas terminé son secondaire, il était devenu impossible d’ouvrir le camp de jour de façon sécuritaire. 28 jeunes âgés de cinq à 12 ans étaient inscrits. Avant la pandémie, on comptait environ 40 jeunes par été.
Selon ce que le maire a pu constater, certains parents se seraient tournés vers des camps de jour environnant, mais plusieurs se sont organisés entre eux ou solliciteront les grands-parents.
Selon M. Simard, il faudra réfléchir en prévision de l’été prochain, puisque la volonté est d’offrir ce service aux parents. L’idée de se regrouper avec des voisins semble faire son chemin. « C’est définitivement à discuter », conclut-il.