En réaction à la sortie du centre de thérapie en dépendances La Montée de Rivière-Ouelle, le nouveau député de Côte-du-Sud Mathieu Rivest dit avoir pris contact avec la direction pour que des actions soient posées.
On apprenait cette semaine que sans une augmentation de son budget de fonctionnement, l’organisme ne voit pas comment il pourra recruter de la main-d’œuvre et permettre aux personnes sur sa liste d’attente d’entamer une thérapie dans les meilleurs délais. Le centre d’hébergement est donc fermé. Puis c’était au tour il y a quelques jours de l’organisme La Bouffée d’air du KRTB de fermer son hébergement de nuit, faute de personnel encore une fois.
Au bureau du député, on indique que Mathieu Rivest, élu depuis quelques jours à peine, reconnaît le travail essentiel effectué par ces deux organismes. Ce dernier a entre autres pris contact avec Stéphane Picard, directeur de La Montée, pour prévoir une rencontre visant à comprendre la situation et les besoins. Le député estime que des actions doivent être posées rapidement afin d’éviter que ces gens sans services arrivent à l’urgence.
Actuellement, La Montée aurait besoin d’un bachelier, pour le volet d’intervention plus clinique, et d’un intervenant en réinsertion sociale pour ramener le centre d’hébergement. Si la pénurie de main-d’œuvre est à l’origine de la rupture de ce service, Stéphane Picard sait bien que les conditions de travail non compétitives du milieu communautaire exacerbent le problème. Avec l’inflation qui s’ajoute dans l’équation, même si les intervenants sociaux s’épanouissent souvent davantage dans le milieu communautaire, cet argument ne suffit plus à compenser la faiblesse des salaires offerts.
À lire :