Le candidat du Bloc québécois Simon Bérubé a présenté jeudi dernier les orientations de son parti dans plusieurs dossiers qui touchent de près la population.
Éliane Vincent
D’entrée de jeu, Simon Bérubé souligne que de nombreux enjeux sociaux désignés comme prioritaires dans la plateforme électorale du Bloc québécois rejoignent directement les préoccupations des citoyens de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup.
Le premier de ces enjeux est la protection de l’entente sur les services de garde signée par les gouvernements d’Ottawa et de Québec. Selon le candidat bloquiste, cette entente de six milliards de dollars pourrait permettre la création de 37 000 nouvelles places en garderie au Québec, mais est présentement menacée. « Alors que les parents sont victimes d’un manque criant de places en service de garde, le parti conservateur propose de déstructurer encore plus le réseau en déchirant une entente déjà signée », a affirmé Simon Bérubé.
Le second enjeu vise à protéger les parents, majoritairement des femmes, qui, en attendant la création de nouveaux services de garde, se retrouvent dans une situation précaire à la fin de leur congé d’assurance parentale. Plusieurs personnes de la région lui ont fait part de leurs inquiétudes à ce sujet, et monsieur Bérubé compte s’attaquer à ce problème : « Le maintien de l’assurance-emploi à la fin du congé de maternité pourrait être une solution, et c’est de compétence fédérale, a souligné le candidat. C’est un dossier que je veux pousser. On ne laissera pas tomber les jeunes familles de la région. »
Simon Bérubé a enfin évoqué les effets déstructurants de la spéculation immobilière, non seulement pour les jeunes familles mais aussi pour les propriétaires : « On voit certains propriétaires de résidences familiales, souvent ancestrales, devoir louer leur maison l’été pour faire face à la hausse de leur compte de taxes. » Le Bloc québécois propose une taxe sur la spéculation de 1 % pour contrer ce phénomène.
Monsieur Bérubé a ensuite dénoncé l’injustice créée par la différence de traitement entre les aînés âgés de 65 à 74 ans et ceux de 75 ans et plus. Ces derniers ont en effet été les seuls à bénéficier de l’augmentation des allocations de Sécurité de la vieillesse, de même que du versement spécial de 500 $ versé cet été par Ottawa. « On crée deux classes d’aînés et c’est inadmissible. Les 65 à 74 ans ont droit aux mêmes avantages que les plus âgés, le logement et l’épicerie ne sont pas moins chers pour eux », a déclaré Simon Bérubé.