L’engouement pour le tricot ne se dément pas, et Chantal Boily juge bon de « suivre le fil », sans jeu de mots. Dès le 17 octobre, l’entrepreneure passionnée de tricot aura pignon sur rue dans l’ancien Fillion Sports, au cœur de la 4e avenue Painchaud à La Pocatière.
Suivez le fil est à la fois une boutique et un salon de tricot. Maman de deux enfants, Chantal Boily n’a pas tardé à développer cette passion dès leur très jeune âge, au point où en 2017 elle a jugé bon de démarrer son entreprise au sous-sol de l’organisme Projektion 16-35, sur la 4e avenue Painchaud à La Pocatière.
Prise de court par l’enthousiasme de sa clientèle face à son concept de boutique salon, elle a quitté l’emploi qu’elle occupait en parallèle peu de temps après le démarrage de son entreprise pour s’y consacrer entièrement. Maintenant qu’elle ouvre ses portes cinq jours par semaine, les étalages remplis de balles de laine et d’accessoires de tricot, Chantal Boily a réussi son pari, au point où l’espace n’a pas tardé à manquer.
« J’ai commencé avec trois armoires de laine, et aujourd’hui je suis rendue au stade où je n’ai plus de place pour donner des cours ou tenir des ateliers », résume-t-elle.
Si la pandémie a freiné quelque peu la progression de son entreprise, elle a toutefois contribué grandement à la popularité du tricot, principalement auprès des femmes, mais de toutes les générations. Trouver un nouveau local devenait donc pour Chantal une priorité dans les derniers mois si elle souhaitait accroître sa visibilité.
« J’ai été très heureuse ici, mais je serai beaucoup plus visible dans l’ancien Fillion. L’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite sera meilleure aussi, grâce à la rampe d’accès sur le côté. Plusieurs personnes âgées s’empêchaient de venir, car elles devaient descendre des escaliers. »
Dans les prochains jours, Chantal fermera donc son local actuel afin de procéder à son déménagement. L’ouverture à la nouvelle adresse est prévue pour le 17 octobre. Le projet est ambitieux et à la fois grisant, compte tenu de la teneur de l’investissement, mais aussi terriblement stimulant, de reconnaître l’entrepreneure. Une fois le déménagement complété, elle ramènera son offre de cours et d’ateliers, appuyés par quelques tutoriels en ligne sur sa chaîne YouTube. Elle compte aussi poursuivre, voire bonifier son offre en accessoires et en lainages de qualité, dont certains sont teints par des artisanes du Kamouraska.
« Mes produits sont quand même abordables, même si je n’ai pas les prix d’une grande surface. D’un autre côté, tricoter n’est pas quelque chose d’économique, c’est quelque chose de relaxant et d’agréable. Si on a des lainages et des outils de qualité, ça joue pour beaucoup sur notre désir de poursuivre ou non, et moi, c’est cette passion que j’ai le goût de partager. »