Pour faire suite au commentaire de Pierre Poilievre, chef du parti conservateur du Canada lors de sa visite à Rivière-du-Loup, selon lequel les élus du Kamouraska s’étaient prononcés en faveur du troisième lien entre Lévis et Québec, le maire de La Pocatière Vincent Bérubé tient à préciser la portée de la résolution adoptée le 15 janvier lors de la réunion de la MRC de Kamouraska.
Cette résolution mentionne en effet qu’un nouveau lien reliant la rive nord et la rive sud du Saint-Laurent serait un atout important pour l’Est-du-Québec. Cependant, elle est majoritairement axée sur le transport en commun, et la mise en place d’un réseau structurant de transport.
En juin dernier, la Caisse de dépôt et placement du Québec recommandait un tramway pour la capitale nationale, et doutait de la nécessité d’un troisième lien autoroutier, à moins que celui-ci soit réservé au transport en commun.
« Nous sommes conscients qu’il est important de se doter d’infrastructures structurantes lorsque cela est nécessaire, mais les investissements doivent être réalisés suite à une analyse basée sur les besoins réels de mobilité. Nous sommes solidaires de nos homologues interrégionaux, mais notre ouverture au troisième lien n’est pas un désaveu du projet de tramway de Québec, qui permettrait à terme de limiter la congestion routière et de réduire l’impact sur l’environnement. »
S’il faut reconnaître que ce projet a une résonnance spéciale compte tenu de la présence de l’usine Alstom à La Pocatière, M. Bérubé rappelle que les retombées économiques se font sentir également sur le territoire des MRC de Kamouraska et de L’Islet, puisque de nombreux travailleurs habitent ces régions et que plusieurs entreprises qui sous-traitent avec Alstom sont dans la région.
« J’invite d’ailleurs Bernard Généreux, député de Montmagny–L’Islet–Kamouraska–Rivière-du-Loup, à faciliter une rencontre avec M. Poilievre, afin de lui présenter notre écosystème économique régional, et de prendre le pouls, sur le terrain, de l’importance des entreprises impliquées dans l’industrie du transport sur rails », conclut Vincent Bérubé.
Source : Ville de La Pocatière