Avec la multiplication des générateurs de contenu disponibles en ligne basés sur l’intelligence artificielle (IA), comme ChatGPT, c’est un peu la frénésie en ce moment. Plusieurs scientifiques ont d’ailleurs sonné l’alarme sur les dangers de ces nouveaux outils. L’intelligence artificielle prend donc en ce moment beaucoup de place dans l’actualité.
Mais qu’est-ce que l’intelligence artificielle? Selon le dictionnaire Larousse, c’est un « ensemble de théories ou de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine ». Il est donc question de cette longue quête de l’homme à créer des machines à son image.
Les recherches sur le sujet ont débuté dans les années 1950. Ce n’est cependant pas avant les années 1980 que nous avons pu concevoir des ordinateurs ayant la capacité d’apprendre et d’évoluer en fonction de l’acquisition de nouvelles connaissances. C’était la naissance du machine learning, ou apprentissage statistique. Il s’agit toujours de programmes informatiques, mais qui sont capables d’acquérir, de référencer et de traiter une grande quantité de données, pour ensuite prédire un résultat.
Ce type d’IA a permis entre autres à l’ordinateur Deep Blue de battre le maître du jeu d’échecs Garry Kasparov en 1997. Ce type de programme est aussi derrière les claviers prédictifs dans les moteurs de recherche ou les téléphones intelligents.
Dans les années 2000, il y a eu l’émergence du big data, la grande quantité de données que les Google et Facebook de ce monde accumulent et analysent. C’était l’apparition du deep learning, ou apprentissage profond, c’est-à-dire une forme avancée de l’apprentissage statistique, basée sur des algorithmes complexes qui, grâce à des réseaux de neurones, ont la capacité d’analyser avec plus de précision une quantité toujours plus grande de données.
Ce type d’IA avancée, s’apparentant à nos neurones biologiques, permet entre autres aux grandes entreprises de l’internet de mieux cibler leurs publicités pour maximiser leurs profits. Heureusement, l’apprentissage profond est aussi utile à un ensemble d’autres secteurs d’activités, dont la finance, la médecine et l’industrie.
Comme vous pouvez le lire, l’intelligence artificielle est un vaste sujet dont je poursuivrai le récit dans les chroniques à venir. Je reviendrai sur ChatGPT et les autres IA génératrices de textes, d’images et de sons qui ont le potentiel de constituer la prochaine révolution. Je vous entretiendrai également des applications concrètes des technologies de l’IA que les centres collégiaux de transfert technologique Novika et Optech proposent aux entreprises industrielles. Entre-temps, je vous invite à essayer vous-même les IA génératrices que l’on peut utiliser gratuitement sur internet. Vous pourrez les trouver en faisant une petite recherche « classique » sur votre fureteur préféré.
À noter que l’information historique de cette chronique provient de fr.Wikipedia.org, Ledigitalab.com et de quelques questions posées à ChatGPT.
Collaboration spéciale : Éric Dufresne, Accro de la Techno