Une forme de révolution nationaliste-conservatrice a présentement lieu en Occident, où sa manifestation la plus évidente est sans nul doute l’élection de Donald Trump à la tête de la plus grande puissance mondiale, les États-Unis, nos voisins du sud. Nous n’avons qu’à regarder les chiffres des derniers sondages pour comprendre que la jeunesse — soit les 18-34 ans — a désormais tendance à voter plus à droite, alors que naguère, c’était l’opposé.
La gauche perd ainsi rapidement du terrain, ne répondant plus aux nombreuses aspirations du peuple qui se sent jusqu’à un certain point abandonné, voire même trahi par des élites désormais coupées des préoccupations profondes de leurs citoyens.
C’est notamment le cas du premier ministre canadien Justin Trudeau qui, avec son parti, ne récolte désormais plus que 17 % des intentions de vote selon le dernier sondage Mainstreet, ex æquo avec le NPD, alors que les conservateurs de Pierre Poilievre obtiennent 47 %, soit 30 % de plus que le parti au pouvoir. De mémoire, c’est du jamais vu au Canada. Pourtant, Trudeau persiste et signe…
L’arrivée du fils prodigue
Si les gens ne s’en souviennent plus, en 2015, la campagne électorale déclenchée par le premier ministre conservateur Stephen Harper a duré plus de deux mois, alors que généralement, la durée d’une élection est d’un mois environ. Thomas Mulcair, alors chef du NPD et de l’opposition officielle, semblait destiné à devenir premier ministre, jusqu’au moment où les Québécois l’ont lâché en raison de la saga du vote voilé, ce qui a conduit à l’élection des libéraux de Justin Trudeau. « Canada is back », nous disait-il à l’époque.
Bel homme, voulant légaliser la marijuana, et portant le nom de famille de son père, malgré le plan de campagne de l’équipe libérale — qui était essentiellement de dire qu’elle possédait un plan, sans pour autant le préciser —, la magie Trudeau a fait mouche!
Cependant, force est de constater que si Justin avait eu comme nom de famille Tremblay ou bien Thériault, il ne serait pas devenu premier ministre, car ses qualités de politicien ne font manifestement pas honneur à la lignée de ses prédécesseurs, et on en voit le résultat aujourd’hui.
Le bilan
Le gouvernement Trudeau doit à ce jour le maintien de son gouvernement minoritaire à Jagmeet Singh, le chef du NPD. Bien que celui-ci ait récemment déchiré d’une façon hollywoodienne l’entente qui le liait avec les libéraux, dans les faits celle-ci perdure, de sorte que Justin Trudeau pense même se rendre à l’automne 2025 avant de déclencher des élections. Il est à noter ici que le NPD et les libéraux, ensemble, ne récoltent que 34 % des intentions de vote, alors que les conservateurs sont à 47 %. Oui, la gauche traîne de la patte au pays… Mais pourquoi?
À la fin de l’exercice 2024-2025, la dette fédérale sera de 1441 milliards de dollars, soit plus que le double de ce qu’elle était à l’arrivée de Justin Trudeau au pouvoir en 2015. En somme, Trudeau fils a plus endetté le Canada que les 22 autres premiers ministres de l’histoire du Canada réunis… Qui plus est, il y a présentement une crise de l’immobilier. Les maisons sont hors de prix, et il ne se construit pas assez de logements, et ce, au moment même où l’immigration est hors de contrôle… Sans parler du fait que le prix de toutes les denrées de base a considérablement augmenté, ne laissant désormais que peu de marge de manœuvre aux familles canadiennes, avec un dollar canadien qui peine à demeurer au-dessus du 70 cents américain.
On doit aussi débourser un milliard par semaine uniquement pour payer les intérêts de la dette, et le Canada n’est plus respecté comme jadis dans le monde. On ovationne même un nazi à la Chambre des communes, et les scandales se multiplient (SNC-Lavalin, les vacances privées de Trudeau sur l’île de la Barbade, invité par le milliardaire Aga Khan, le scandale des WE Charity etc.). On peut également parler de l’engloutissement de milliards dans le système boiteux de paye Phénix, et de la gestion de la COVID-19 où les droits et libertés des Canadiens, pourtant protégés par une charte, n’ont pas été respectés.
Que dire de la recette « woke » promue à toutes les sauces par Trudeau, comme les 4 M$ de fonds publics accordés à des activités de déminage tenant compte des sexospécificités, afin de promouvoir une action antimines transformatrice en matière de genre en Ukraine? Oui, oui, vous avez bien lu, on finance les démineurs transgenres de l’Ukraine avec des fonds publics canadiens… Pincez-moi quelqu’un!
« Y vas-tu partir? »
Malgré une impopularité croissante et plus qu’apparente, Justin, aussi subtil qu’un 2×4, a récemment annoncé un congé de TPS de deux mois aux Canadiens, tout en leur promettant un chèque de 250 $ pour le printemps 2025. Si ceci n’est pas une vaine tentative d’acheter l’électorat, je me demande bien ce que c’est.
Il ne se passe ainsi pas une journée où je n’entends pas quelqu’un souhaiter son départ. Vous n’avez qu’à surfer ne serait-ce que quelques minutes sur les réseaux sociaux pour comprendre le ras-le-bol collectif à son endroit.
Pourtant, malgré une fronde dans son parti et des sondages désastreux pour lui, le principal intéressé s’accroche au pouvoir, pensant visiblement que les Canadiens vont se rendre compte que, finalement, il est un grand homme d’État, et que le vent s’apprête à tourner en sa faveur.
Cela ne l’a pas empêché d’aller se dandiner à un spectacle de Taylor Swift, et d’échanger des bracelets dits d’amitié au moment où il y avait des manifestations violentes à Montréal en lien avec les événements internationaux. N’oubliez pas, la politique est toujours une question de perception…
En conclusion, que ce soit en politique, comme en amour ou en d’autres circonstances, il faut savoir partir, surtout lorsque l’homme le plus puissant de la planète, Donald Trump, n’a que peu de respect pour vous. M. Trudeau, pour le bien de l’ensemble des Canadiens et de votre propre parti, de grâce, partez!