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Depuis la fin du mois d’avril 2020, la Fondation André-Côté s’est lancée dans la fabrication de masques artisanaux.
Ce projet dont les masques sont cousus par une équipe de bénévoles a permis d’amasser plus de 15 000 $. Ce montant permet la poursuite des services gratuits tels que la massothérapie, le programme d’aide financière, le panier réconfort, l’accompagnement ainsi que la matériathèque pour les gens atteints de cancer ou de maladie incurable sur le territoire du Kamouraska, Saint-Roch-des-Aulnaies et Sainte-Louise.
Les masques sont faits de coton et de tissu neuf et recyclé, deux épaisseurs avec élastiques et pince-nez pour le confort et quatre grandeurs sont disponibles. Passez votre commande en ligne sur le site de la Fondation André-Côté ou contactez-nous au 418 714-6698.
Au terme de l’année 2019-2020, l’heure était au bilan pour le Service aux entreprises (SAE) du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud.
Grâce à ses formations portant sur différents sujets et s’adressant à différentes clientèles, le SAE de la Côte-du-Sud a su tirer son épingle du jeu. En effet, au terme de l’année scolaire 2019-2020, ce sont 119 projets de formations qui ont vu le jour et quelque 1 123 personnes qui ont été formées. Les formations continues du secteur agricole ont aussi rayonné. On compte 32 projets de formation qui ont permis de former 466 personnes.
Parmi ses réalisations, mentionnons une entreprise de Saint-Pamphile spécialisée dans le transport, l’excavation et le déneigement a interpellé le SAE afin qu’un employé puisse avoir accès à une formation théorique sur mesure sur les normes forestières et les chemins forestiers. Bien que cette formation ne faisait pas partie de l’offre de formation régulière, le SAE a organisé un cours en ligne avec un spécialiste en voirie forestière du Nord-du-Québec. Cette formation permet dorénavant à l’entreprise de se positionner comme un joueur important de la voirie forestière dans le sud du territoire de la MRC de L’Islet.
Le Service aux entreprises a desservi huit entreprises dans les MRC de Bellechasse, Montmagny et de L’Islet en formation Initiation au français en milieu de travail. La pénurie de main-d’œuvre actuelle force les entreprises de la région à recruter à l’étranger. Ainsi, lors de l’arrivée de nouveaux travailleurs, les entreprises manifestent le besoin que leurs nouveaux employés comprennent bien le vocabulaire et les instructions liés à leur poste de travail. De plus, afin d’éviter des accidents de travail pouvant être causés par la barrière de la langue, les travailleurs doivent avoir une assez bonne connaissance des termes francophones au sujet de la santé et sécurité au travail. La formation de 50 heures a permis aux travailleurs d’acquérir une certaine base en français, leur permettant ainsi de communiquer plus efficacement au travail.
En 2019-2020, les RPA ont eu un rappel des directives afin d’uniformiser la formation des préposés. Le SAE a soutenu les RPA dans leurs besoins de formations. Les préposés ont été accompagnés dans leurs démarches de formation afin qu’ils puissent se conformer aux normes en vigueur.
Présentes sur le terrain, les conseillères en formation ont rencontré les travailleurs dans leurs milieux de travail afin de les informer des formations disponibles.
Bien que la formation soit la force du service, l’équipe peut également outiller les entreprises pour différents besoins d’évaluation. Pour faciliter le recrutement à l’étranger, un spécialiste en usinage de l’équipe du SAE a développé un outil d’évaluation des compétences pour une entreprise de la région. Au terme de la démarche, l’entreprise a obtenu un questionnaire qui lui permet de connaître les compétences maîtrisées par les candidats, et ce, même sans équipement, loin de l’usine.
Rappelons que le Service aux entreprises de la Côte-du-Sud a comme mandat de contribuer au développement régional en mettant au service des entreprises et des individus ses compétences en matière de formation et de développement de la main-d’œuvre.
Pour la troisième année de lutte à la berce du Caucase, les neuf organismes de bassins versants de la Chaudière-Appalaches ont arraché plus de 100 000 plants.
Au total, l’équipe d’environ 25 personnes a mené 701 interventions sur une superficie équivalente à 525 terrains de football. En plus d’arracher les plants, cette équipe a visité les sites à différents moments au cours de la saison pour vérifier l’apparition de nouveaux plants ou colonies.
Cette troisième année vient conclure le projet d’Offensive régionale de lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches, une initiative régionale financée par le Fonds d’appui au rayonnement des régions. Plusieurs des objectifs ont été atteints au cours de ce projet de trois ans, dont une meilleure connaissance de la dispersion de la berce du Caucase sur le territoire.
« Grâce aux signalements de cette année, nous avons découvert 63 nouvelles colonies. C’est donc 752 sites connus qui parsèment la Chaudière-Appalaches, » déclare Véronique Brochu, directrice générale de COBARIC.
Sur le territoire de l’OBV du fleuve Saint-Jean, plus de 350 heures d’éradication de la berce du Caucase ont été effectuées, principalement dans la MRC de L’Islet, rapporte son directeur général Guillaume Chrétien. Rappelons que l’un des objectifs principaux est d’atteindre l’objectif « zéro graine » au sol, ce qui a été réussi pour une deuxième année consécutive. Toutefois, il reste des graines encore viables au sol puisqu’elles peuvent rester en dormance de 3 à 5 ans avant de donner naissance à de nouveaux plants de berce du Caucase.
« Le travail à faire reste colossal. Il faut continuer la lutte pour s’assurer que les efforts investis au cours des trois dernières années ne soient pas réduits à néant, » insiste François Lajoie, agronome et directeur général de l’OBV de la Côte-du-Sud.
Les organismes de bassins versants sont donc à la recherche de solutions pour continuer la lutte au cours des prochaines années. Ils sont décidés à poursuivre la lutte. En attendant, ils misent sur la sensibilisation et la formation. Des vidéos formatrices seront mises en ligne cet hiver pour mieux outiller les acteurs susceptibles de rencontrer la berce du Caucase dans le cadre de leurs activités.
La berce du Caucase peut mesurer de 2 à 5 mètres de hauteur et ses feuilles, atteindre 1,5 mètre de largeur et 3 mètres de longueur. Les fleurs blanches forment des ombelles dès le mois de juillet. D’abord vertes, ses graines vont brunir lorsqu’elles deviendront matures.
Une berce du Caucase peut généralement produire de 15 000 à 20 000 graines, d’où l’importance d’empêcher leur propagation pour limiter la propagation de cette plante envahissante dangereuse. Le danger provient de sa sève, incolore et indolore, qui peut causer des brûlures importantes au premier contact avec la peau. Ces brûlures surviennent dans les 24 à 48 heures, car sa sève est photo-toxique et est activée par la lumière naturelle ou artificielle.

La Fédération de la relève agricole du Québec (FRAQ) accueille favorablement les changements de gouvernance prévus dans le projet de loi 77 — Loi sur l’Institut de Technologie Agroalimentaire du Québec (ITAQ).
La décentralisation de l’administration du futur ITAQ permettra de donner la liberté nécessaire à l’institution afin de réaliser pleinement sa mission de former la relève de demain. Après consultation auprès de ces membres partout au Québec, dont des diplômés des campus de La Pocatière et de Saint-Hyacinthe, la FRAQ appuie le maintien de la responsabilité au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. Elle propose en tout dix recommandations, dont que la mission du futur institut soit orientée vers le transfert de connaissances aux autres institutions d’enseignements dispensant des formations en agriculture.
« Nous croyons sincèrement que de préserver la responsabilité du futur institut au MAPAQ et d’axer sur le transfert de connaissance permettra de mettre en valeur l’exception du milieu agricole, d’assurer une meilleure adéquation avec les besoins de la main-d’œuvre et garantir une meilleure qualité de la formation dans l’ensemble des institutions de formation », a indiqué Julie Bissonnette, présidente.
Parmi ses autres recommandations, la FRAQ propose qu’un siège d’administrateur du futur ITAQ soit réservé à un ancien diplômé de 40 ans et moins qui, par son expérience, apportera un point de vue essentiel et actualisé permettant une adéquation de la formation avec les besoins du marché du travail.
Les membres requièrent également que les ententes d’investissement en infrastructure soient respectées et que l’Institut utilise ses nouveaux pouvoirs dans la recherche de financement pour favoriser la modernisation des outils de formation et de l’équipement de ses deux campus. « Il en va de la qualité de la formation de ceux et celles qui nourriront le Québec de demain. Nous demeurerons attentifs dans les prochaines années pour s’assurer que les étudiantes et étudiants aient accès aux meilleurs outils de formation et nous resterons disponibles pour appuyer l’ITAQ dans sa mission », conclut la présidente.
Selon le journal Le Soleil, la trafiquante de Saint-Jean-Port-Joli Julie Anctil passera six ans derrière les barreaux.
Elle a vendu du MDA, une drogue qui a contribué à la mort d’Anthony Miville et Marc-Olivier Parent en septembre 2019 à Rivière-du-Loup. Toujours selon le journal, le juge a conclu que les décès «doivent compter dans la balance comme un facteur aggravant le crime commis par Anctil».
